le fédéralisme n'a plus sa place au Québec
Voici un texte que j'ai écris il y a déjà plusieurs mois sur la politique au Québec et qui a passé dans La nouvelle diplomatique.
Coupures budgétaires dans le système correctionnel.
Même son de cloche pour le logement social, avec des compressions de 128 millions. Cela se répète dans plusieurs autres domaines, notamment le ministère de l’éducation, avec des coupures de 103 millions de dollars. En ces temps troubles pour le Québec, une question se pose : À qui la faute? Est-ce aux libéraux de Jean Charest qui ne cessent d'improviser des solutions qui vont à l’encontre du développement durable, ou plutôt à ceux de Paul Martin, qui refusent d’admettre un déséquilibre fiscal avec le Québec et donc qui empêche le gouvernement québécois d’avancer vers ce développement soutenable?
Il est bien connu qu’aucun gouvernement québécois ne peut gouverner librement sa province sans avoir de constantes pressions budgétaires.
C'est ce qui se passe encore aujourd’hui!
Oui! la faute revient au fédéral, qui, à chaque annonce d’un budget, nous arrive avec des chiffres faramineux qui leur permet de s'ingérer dans les compétences provinciales, ce qui empêche les provinces, comme le Québec, de se gouverner d’elle-même. Cependant, souvenons nous d’un événement assez important : Le 19 février dernier, Jean Charest procédait à un important remaniement ministériel à Québec. Si cet événement a été si médiatisé, c’est parce que l’ex ministre des finances, Yves Séguin, à qui on doit un rapport sur le déséquilibre fiscal, a été… rétrogradé! Les libéraux assujettis expliqueront cette descente subite du héros de l’heure des québécois qu'il a dû céder son poste car il refusait d'appliquer les politiques libérales.
Les plus avertis diront autre chose.
En fait, tentant de négocier avec le fédéral, Charest voyait Séguin comme un obstacle.
Ce geste symbolique du premier ministre nous a bien montré le manque de détermination de ce gouvernement à gouverner de façon responsable. Le système québécois se meurt et si nous ne faisons rien au plus vite pour récupérer notre argent, Ottawa continuera d’empiéter sur le fisc québécois et nous pourrions assister aux gémonies de la souveraineté de nos services gouvernementaux.