Carence grave de démocratie dans la décision de la Cour Suprême
Je ne comprends pas comment des individus puissent se satisfaire de la décision du 9 juin dernier. En effet, oui, le système à deux vitesses était innévitable pour le Québec, c'est un principe tout à fait noble, et il a sa place dans le système québécois.
Cependant, était-ce à la Cour Suprême de l'imposer? À un certain groupe d'individus non élus par la population? Non. Cette question aurait du être débattue en chambre, là où siègent les élus de chaques circonscriptions du Québec. Prenant compte du fait qu'un député n'a d'autres choix que d'écouter sa population - nous l'avons vu aux dernières élections, le PQ ayant imposé des fusions à l'ensemble du Québec sans sondé le peuple -, il se positionnera à la volonté de cette dernière. Ainsi, nous aurions pu avoir un vrai débat démocratique. Malheureusement, des gens se réjouissent encore de la décision de la Cour Suprême, ne voyant le débat que sur la surface. Or, si le parti québécois , par exemple, s'oppose à la décision, c'est peut-être sur la FAÇON d'y arriver. Il faut continuer de s'opposer à la décision, aux risques de se faire traiter '' d'extrêmes gauchistes'' , car c'est toute une question de liberté collective qui est enjeu. Et je le répète, ce n'est pas contre le système à deux vitesses, c'est contre l'absence de démocratie.